Le Bourbonnais, région emblématique nichée au cœur du département de l'Allier en Auvergne, séduit par son histoire riche et son patrimoine remarquable. Ce territoire, imprégné de la noblesse de la dynastie des Bourbons, offre une plongée fascinante dans les méandres du passé français.
Les paysages variés du Bourbonnais, façonnés par des plaines fertiles, des collines douces et des forêts verdoyantes, captivent les visiteurs. La majestueuse rivière Allier serpente à travers la région, ajoutant une touche de grâce naturelle à ce tableau pittoresque. Parmi les villes qui jalonnent le Bourbonnais, Moulins se distingue comme la capitale historique, imprégnée du charme de l'époque médiévale. D'autres centres urbains notables incluent Vichy, célèbre pour ses eaux thermales, Montluçon et Saint-Pourçain-sur-Sioule.
L'histoire du Bourbonnais remonte aux temps médiévaux, où il constituait un comté influent. Son destin s'est intimement entrelacé avec la dynastie des Bourbons, notamment avec des figures royales telles que Henri IV et Louis XIV. Moulins, en particulier, a été le lieu de résidence préféré de la reine Marie de Médicis. Durant la Révolution française, la région a subi des bouleversements structurels majeurs, transformant son paysage politique.
Le patrimoine architectural du Bourbonnais est une véritable ode à son histoire. Châteaux majestueux et églises imposantes témoignent de son glorieux passé médiéval. L'utilisation de la pierre calcaire locale confère une identité unique à l'architecture bourbonnaise, rappelant la splendeur d'époques révolues.
Les traditions culturelles perdurent dans le Bourbonnais, notamment à travers sa gastronomie. Des mets locaux tels que la fameuse soupe au chou, le pâté bourbonnais, et les vins renommés de Saint-Pourçain régalent les palais, créant une expérience culinaire ancrée dans le terroir.
Ainsi, le Bourbonnais, entre héritage royal, paysages envoûtants et traditions préservées, continue d'inviter les visiteurs à une exploration captivante au cœur de la France médiévale. Un voyage dans le Bourbonnais offre une plongée immersive dans l'âme de cette région, où l'histoire et la culture se mêlent harmonieusement.
En route pour 2 jours au cœur du Bourbonnais, dans l'Allier.
Sommaire
Notre itinéraire de 2 jours dans l'Allier à la découverte du Bourbonnais
Infos pratiques pour organiser son séjour dans l'Allier
Notre avis sur ce territoire
Vos retours sur cet article
Notre itinéraire de 2 jours dans l'Allier à la découverte du Bourbonnais
Comme il est toujours plus facile de se repérer à l'aide d'une carte, voici un aperçu des points d'intérêt lors de notre découverte rapide du Bourbonnais dans l'Allier.
Moulins
Notre périple dans l'Allier en territoire Bourbonnais commence dans la ville de Moulins.
Moulins, joyau historique du Bourbonnais, dévoile un patrimoine riche et une histoire fascinante qui remontent au Moyen Âge. Nichée dans le département de l'Allier, cette ville offre une immersion captivante dans le passé de la France.
Moulins a joué un rôle central dans l'histoire du Bourbonnais. Capitale politique et judiciaire de la province, la ville était le siège du duché de Bourbon. Au fil des siècles, elle a accueilli des personnalités royales, dont la reine Marie de Médicis.
Moulins a gardé de son glorieux passé le goût des belles choses et un certain art de vivre. L'ancien duché de la puissante famille des Bourbons dispose aujourd'hui d'une offre muséale impressionnante et d'un patrimoine architectural époustouflant.
Partons nous balader dans cette ville labellisée "Art et Histoire". Les pas conduisent inévitablement vers la cathédrale Notre Dame.
Point culture :
Ancienne collégiale des ducs de Bourbon édifiée aux XIIIe et XIVe siècles puis agrandie au XIXe siècle, la Cathédrale Notre-Dame. Ce chef-d'œuvre gothique impressionne par sa splendeur architecturale.
Évêché depuis 1823, Moulins va voir la transformation de la Collégiale en Cathédrale, et l'érection de celle-ci (nef, bas-côté et façade) à partir de 1852 par les architectes J.B. Lassus puis Millet, sous l'impulsion de Monseigneur de Dreux-Brézé. Ces travaux vont bouleverser tout le secteur, amenant à effacer la trace de la limite est du Château : suppression des corps de bâtiments fermant la grande et la petite cour.
La partie moderne, de style néogothique s'apparentant aux édifices de la première moitié du XIIIe siècle, est réalisée en pierre blanche de Chauvigny, alternée avec l'andésite de Volvic. Elle se distingue donc de la partie ancienne par l'utilisation de matériaux différents.
Au dessus des balustrades qui couronnent les murs latéraux, se dressent de singulières figures représentant des paysans bourbonnais en costumes régionaux et des animaux.
A l'intérieur de la cathédrale, les visiteurs peuvent admirer trois chefs-d’œuvre : le triptyque de Moulins "la Vierge de l'Apocalypse", un chef-d’œuvre réalisé autour de 1500 par Jean Hey (actuellement en cours de restauration mais remplacé par un facsimilé et des explications) ; l'orgue majestueux sorti des ateliers de Joseph Merklin, toujours en fonctionnement. et les splendides vitraux.
Lui faisant face la Mal Coiffée, donjon du XIVe siècle, est un vestige du château des ducs de Bourbon. Il a servi de prison jusqu'en 1984, et pendant la Seconde Guerre mondiale de prison militaire allemande.
La découverte se poursuit dans les ruelles du centre historique, entre maisons à pans de bois et demeures bourgeoises en briques polychromes.
Point culture :
Certaines rues, comme la rue Grenier ou la rue des Orfèvres, ont gardé leurs maisons d'origine. Les rez-de-chaussée, construits en pierre, abritaient de larges boutiques alors que les 3 ou 4 étages en encorbellement étaient construits en pans de bois. Les plus intéressantes d'entre elles se situent au 2 rue Grenier (ancien Hötel de Clèves) et au 5 rue des Orfèvres. Ces deux immeubles, l'un ayant appartenu, au XVe siècle à Thierry de Clèves, valet de chambre et chirurgien du Duc Jean II de Bourbon, et l'autre à Guillaume Moreau, secrétaire de la duchesse Jeanne de France, épouse de Jean II, possèdent chacun dans leur cour intérieur, un très bel escalier éclairé de portes et fenêtres en accolade.
Quand à la maison située au 3 rue de l'Ancien Palais, propriété, au XVe siècle de Lorin de Barres, argentier du Duc Charles Ier de Bourbon, elle est ornée au rez-de-chaussée d'une remarquable frise Renaissance.
Elle continue jusqu'au Jacquemart, un beffroi rythmant la vie moulinoise au son de ses cloches frappées par des automates.
Point culture :
Symbole des libertés et de la franchise des bourgeois, acquise par la charte de 1232, ce beffroi de gré rose, s'élevant à 45 mètres de hauteur, a été édifié de 1451 à 1455. A l'époque, un sonneur articulé, prénommé Jacquemart, frappait les heures.
Deux incendies devaient ravager le monument : l'un en 1655 ; l'autre, pour le premier anniversaire de la victoire de 1945, détruisit tout le campanile.
Les automates au nombre de 4 depuis le XVIIe siècle, martèlent les cloches toutes les 15 minutes : les parents sonnent les heures et les enfants les quarts. Ils ont été refaits en cuivre en 1947.
Accompagnant Jacquemart, Jacquette la mère, Jacqueline et Jacquelin les enfants, mesurent respectivement 1,80 mètre et 1 mètre de hauteur.
Puis, pour profiter pleinement, rejoindre la place d'Allier et pousser la porte du célèbre Grand Café, une perle d'art déco où la jeune Coco Chanel avait ses habitudes. J'y reviens dans le chapitre Infos pratiques.
Partons découvrir un autre monument emblématique de la ville de Moulins : la Maison Mantin.
Point culture :
A l'instar de Victor Hugo à Guernesey et de Pierre Loti à Rochefort, la maison de Louis Mantin traduit la savante exubérance bourgeoise de la fin du XIXe siècle. La villa pittoresque, construite à Moulins sur une parcelle de l'ancien château des ducs de Bourbon, reprend les codes des manoirs anglo-normands et s'autorise des emprunts architecturaux aux demeures royales. Aspirant à la prospérité, le propriétaire, ancien haut fonctionnaire, a décidé de léguer sa demeure pour qu'elle soit ouverte à la visite 100 ans plus tard afin de témoigner de son mode de vie. C'est en tout cas ce que dit la légende. La réalité est bien plus complexe. Elle est à découvrir lors de visites guidées soigneusement documentées. Attention, elle se visite uniquement sur réservation auprès du musée Anne-de-Beaujeu.
En contrebas, au pied de l'ancien palais ducal, les Jardins des Bourbons évoquent la période faste du jardin ducal doté à l'époque d'Anne de France d'un labyrinthe, d'une ménagerie d'animaux exotiques, d'orangers et de fontaines aux eaux colorées.
En explorant Moulins, les visiteurs ont l'occasion de voyager à travers les siècles, découvrant l'évolution de l'architecture, l'importance historique de la ville et l'héritage culturel qui en a découlé. Une escapade à Moulins est un voyage dans le temps, une immersion dans l'histoire et la beauté architecturale du Bourbonnais.
Souvigny
Après la visite de Moulins, partons découvrir Souvigny, également surnommée la fille aînée de Cluny.
Au cœur de la province historique du Bourbonnais, Souvigny a conservé un riche patrimoine architectural. Le récit de Souvigny remonte aux premiers siècles du Moyen Âge. Fondée au IXe siècle, la ville a été le berceau de l'une des plus puissantes abbayes bénédictines de France, grâce à sa filiation à l'Abbaye de Cluny.
Son église prieurale Saint-Pierre et Saint-Paul est le plus grand édifice religieux du département. Dominant le paysage de Souvigny, cette église majestueuse est un chef-d'œuvre de l'architecture romane. Les visiteurs peuvent admirer ses sculptures détaillées, ses chapiteaux historiés et son atmosphère empreinte de spiritualité.
Elle abrite les chapelles funéraires des ducs de Bourbon, érigeant ainsi la ville au rang de nécropole de cette illustre lignée. Les deux chapelles abritent les tombes imposantes des membres de la dynastie, sculptées avec finesse et ornées d'effigies représentant les défunts. Ces lieux empreints de solennité offrent un témoignage poignant de l'histoire dynastique du Bourbonnais.
Point culture :
Le prieuré de Souvigny est l'une des cinq principales fondations dépendant de l'abbaye bourguignonne de Cluny.
Vers 915-920, Aymar, premier ancêtre connu des Bourbons, donne à l'abbaye de Cluny des biens qu'il possède à Souvigny constitués de vignes, de champs et d'une villa avec une église dédiée à Saint-Pierre. Après la mort à Souvigny de Mayeul, quatrième abbé de Cluny, en 994, puis celle de son successeur, Odilon, en 1049, l'église abrite désormais les sépultures des deux abbés. Les pèlerinages se développent considérablement, le monastère est florissant. Il est remanié et agrandi à plusieurs reprises face à l'afflux des pèlerins parmi lesquels les rois Hugues Capet et Robert II ou le pape Urbain II. A partir du XIVe siècle, les ducs de Bourbon choisissent Souvigny comme lieu de sépulture. En 1376, la Chapelle Vieille est construite côté sud. Un décor peint représentant un concert céleste orne la voûte que contemplent les gisants de Louis II et d'Anne d'Auvergne. Ceux de Charles Ier et Agnès de Bourgogne sont installés dans la Chapelle Neuve, côté nord, édifiée en 1448, où est également inhumé le couple ducal Pierre II de Bourbon et Anne de France.
Anecdote Voyage :
Lors de notre visite du prieuré de Souvigny, nous avons eu le privilège de pénétrer dans la sacristie. Celle-ci est dans un style baroque, magnifiquement décorée de sculptures, de boiseries et de peintures sur les voutes et le plafond. Sur un côté, le chapier possède de très larges tiroirs permettant d'un ranger les chasubles des prêtres. Ces habits religieux sont ornés de fines broderies en or. Certains exemplaires ont plusieurs centaines d'années. Des objets rares que nous avons eu la chance de contempler.
"La Fille aînée de Cluny", la mieux conservée de sa lignée et l'une des plus grandes, s'est engagée dans une candidature au patrimoine mondial de l'UNESCO auprès de Cluny et des sites clunisiens européens. Sanctuaire de la paix depuis 2017, elle accumule les arguments en sa faveur, comme les anciennes granges monastiques du prieuré, désormais musée, qui accueille un pilier roman unique au monde du XIIe siècle. A partir du bâtiment, il est possible d'accéder à un ravissant jardin à la française à la symétrie parfaite.
Souvigny, c'est aussi un ensemble de ruelles et de places retraçant l'histoire de France et de l'Allier où il fait bon déambuler et prendre le temps de la contemplation sur des bancs poèmes signés par différents artistes.
Des visites guidées de l'office de tourisme de Moulins et sa région donnent la possibilité d'en apprendre plus sur cette capitale spirituelle à la beauté intacte.
En explorant Souvigny, les visiteurs se plongent dans une époque révolue, découvrant les vestiges architecturaux magnifiquement préservés et ressentant l'aura historique qui imprègne chaque ruelle pavée. Souvigny, véritable trésor du Bourbonnais, offre une expérience inoubliable, une invitation à voyager dans le temps au cœur de la France médiévale.
Tarif : à partir de 5€
Saint-Menoux
On poursuit notre exploration du Bourbonnais en nous arrêtant à Saint-Menoux.
Saint-Menoux est une commune située à 6km de Souvigny. La très grande église romane, s'élevant majestueusement au sommet de sa colline, est entourée de jardins et de quelques vestiges conventuels. Dans le bourg, un certain nombre de bâtiments de qualité témoignent d'une ancienne prospérité. La fontaine de Saint-Menoux réputée miraculeuse rappelle aussi l'histoire de la création du vaste sanctuaire.
De l'ancienne abbaye de Saint-Menoux, il ne reste de nos jours que l'église, mais le passant doit imaginer, dans le passé, un vaste enclos monastique occupant l'ensemble du bourg actuel.
Point culture :
L'histoire et la légende se mêlent quant à l'origine de la localité. Ménulphus, religieux venu de Bretagne ou d'Irlande, de passage à Mailly-sur-Rose, ancien nom de la commune, y finit ses jours, non sans avoir accompli des miracles, qui se poursuivirent après sa mort. A une date indéterminée, un monastère féminin, lié au prieuré clunisien de Souvigny tout proche, s'installa en englobant la sépulture du saint fondateur, dont le nom a été francisé en "Menou" ou "Menoux".
Plusieurs abbesses furent également à l'origine de constructions dans le vaste enclos monastique : l'église proprement dite, superbe monument roman issu de plusieurs campagnes de travaux, le mobilier liturgique, le cloître, les bâtiments destinés à la vie agricole ... Parmi ces figures féminines cultivées et énergiques, Marie-Gabrielle du Boulay-Favier qui occupa le siège abbatial de 1678 à 1695 se distingua par ses nombreuses commandes artistiques.
A l'époque révolutionnaire, l'ancien curé, devenu ennemi acharné de la religion, s'employa à faire disparaître le cloître gothique, les chapelles adjacentes, le réfectoire, le dortoir et les cuisines des moniales, seuls quelques vestiges des bâtiments utilitaires ayant échappé à sa vindicte. Par chance, l'église romane survécut. Classée sur la première liste des Monuments Historiques en 1840, remarquée par Viollet-le-Duc, elle fut depuis lors entretenue et restaurée par la commune.
Intéressons-nous un peu plus à l'église de Saint-Menoux telle que nous la connaissons aujourd'hui et que nous pouvons la découvrir.
Point culture :
L'église de Saint-Menoux est une des plus grandes et des plus intéressantes du département de l'Allier. Bien que représentant plusieurs époques de construction, elle a conservé une unité de volumes qui la rend homogène.
Le visiteur pénètre par l'avant-nef, partie la plus ancienne (XIe siècle), entre dans la nef dont les piliers remontent à l'époque romane mais dont la voûte fut refaite à l'époque gothique. C'est pourtant vers le chœur, à déambulatoire à chapelles rayonnantes, que s'élève le regard : lumineux et majestueux sans être écrasant, ses grandes arcades élancées sont surmontées d'une frise sculptée d'ornements empruntés à l'Antiquité, ceci par l'intermédiaire de l'art de Cluny présent à Souvigny.
Et à l'arrière du maître-autel, dans le déambulatoire, la "débredinoire", contenant les reliques de Saint-Menoux est une spécificité de ce sanctuaire : les personnes "simples d'esprit", ou atteintes de maux de tête, déposant une petite obole, et enfonçant leur tête dans un trou aménagé à cet effet, trouveront toujours la guérison ou chasseront toute leur "bredinerie" (folie) ... s'ils font confiance au saint fondateur. Gare à ne pas toucher les bords en retirant la vôtre (parce que comme nous, vous vous prêterez au jeu), au risque d'hériter de toute la folie des visiteurs précédents !
Enfin, il faut observer l'admirable étagement de volumes du chevet à l'extérieur, digne des grandes églises romanes d'Auvergne.
Bourbon l'Archambault
Labellisée "Petite Cité de Caractère", berceau de la dynastie des rois de France d'Henri IV à Charles X, Bourbon-l'Archambault allie les bienfaits de sa station thermale renommée à la richesse de son patrimoine historique, architectural et environnemental.
Les rues pittoresques de Bourbon-l'Archambault vous conduiront dans la grande Histoire de France, des garnisons de César, en passant par la seigneurie des Bourbons, dont les Archambault donneront leur nom à la ville devenue berceau de la dynastie des Bourbons. De cette époque restent de remarquables vestiges du château médiéval, emblématique de l'époque féodale en Bourbonnais. Au XVIIe siècle, la cité séduit le tout Versailles mondain grâce à ses sources thermales encore bénéfiques aujourd'hui et grâce aux soins prodigués dans un somptueux établissement thermal d'époque.
Le château de Bourbon-l'Archambault est la maison de famille de tous les Bourbons, il a vu naître la puissante dynastie qui a régné sur la France et sur l'Espagne du XVIe au XIXe siècle, d'Henri IV à Louis Philippe. Les trois tours nord et le Vieux-Logis ont été sauvés de la démolition en 1830 grâce à l'intervention de deux poètes : Achille Allier, une figure locale haute en couleurs et Victor Hugo.
Mais ce ne sont pas les seuls vestiges du château ! Sont encore visibles aujourd'hui la fameuse Tour Qui Qu'en Grogne, trois autres tours de l'enceinte, le moulin fortifié, le pont, des courtines, autant de vieilles pierres qui contribuent au charme de la ville médiévale classée Petite cité de caractère.
Anecdote Voyage :
Lors de votre visite du château, munissez vous de votre téléphone portable et flashez les QR codes disséminés un peut partout. Ils vous permettront de visualiser sur votre écran la pièce où vous vous trouvez du temps de sa splendeur. C'est ainsi que vous pourrez contempler le mobilier d'époque, mais surtout les décorations qui étaient peintes sur les murs des chambres. C'est vraiment bluffant !
Tarif : à partir de 5,50€
Les eaux de Bourbon-l'Archambault sont connues depuis l'Antiquité ! Réputées pour leurs propriétés myorelaxantes et sédatives produisant un effet anti-inflammatoire, elles sont idéales pour le traitement des affections rhumatologiques et gynécologiques. Au XVIIe siècle, Charles Delorme, médecin du roi Louis XIV fait de Bourbon-l'Archambault la ville thermale à la mode pour tout le Versailles mondain. Plus tard, l'affluence des curistes conduit les autorités à édifier le grand établissement thermal qui est achevé en 1885. Aujourd'hui inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques et classé pour son hall, les thermes de Bourbon-l'Archambault accueillent les curistes dans un cadre alliant décor exceptionnel et installations de soins modernes et perfectionnés.
En explorant Bourbon-l'Archambault, les visiteurs sont invités à plonger dans l'histoire fascinante du Bourbonnais, à déambuler dans les ruelles médiévales, à contempler les vestiges du château et à profiter de l'atmosphère paisible de ce village chargé d'histoire. C'est une escapade idéale pour les amateurs d'architecture médiévale, d'histoire et de tranquillité.
C'est sur cette dernière visite que se termine la première partie de notre séjour en Allier Bourbonnais. J'espère que cette découverte du patrimoine auvergnat vous a plu.
Vous pourrez retrouver très rapidement la seconde partie de notre séjour en Allier Bourbonnais, sur le territoire du Val de Sioule.
Je vous partage désormais les infos pratiques pour organiser votre séjour dans ce joli département..
Infos pratiques pour organiser son séjour dans l'Allier
Quand y aller ?
On peut se rendre dans l'Allier toute l'année. Mais attention, les hivers peuvent y être rudes. Néanmoins, le patrimoine bâti peut se découvrir quelque soit la saison.
Comment se déplacer ?
Pour limiter notre impact carbone, nous avons pris le train en direction de Moulins, puis avons réservé une voiture de location afin de faire nos différents déplacements dans le département. Je trouve ce mix très agréable parce que plus reposant que de tout faire en voiture. Mais une fois sur place, il est nécessaire d'avoir un véhicule.
Où dormir ?
Durant ce séjour dans l'Allier Bourbonnais, nous avons dormi à Bourbon-l'Archambault (enfin sur cette première partie de séjour. Les autres adresses seront données dans le second article).
Mais quel est ce terme que je découvre ? Le Hob ?
Pour faire simple, le Hob est un espace de vie qui combine la chaleur et la convivialité d'une maison traditionnelle avec une touche de modernisme et de fantaisie. Ce lieu est conçu pour être un refuge pour ceux qui cherchent à retrouver un sens de la communauté et de l'harmonie.
Au Hob Montespan Talleyrand, nous nous situons dans l'ancien Hôtel Montespan Talleyrand, datant du XVIe siècle, qui accueillait les curistes fortunés se rendant aux thermes situés juste à côté. Le Hob est un lieu de vie très apprécié des Bourbonnais puisqu'on y trouve un hôtel, bien sur, mais surtout un restaurant, un salon de thé bibliothèque et un bar. De nombreux artistes viennent au Hob exposer leurs œuvres. Un petit patio permet également de profiter de la douceur des soirées estivales, tout en étant au calme. La piscine de l'hôtel offre une très belle vue sur le château de Bourbonnais-l'Archambault.
Anecdote Voyage :
Ouvrez grands les yeux et partez à la recherche des nombreux jeux de mots disséminés un peu partout dans l'hôtel. Pour vous mettre sur la voie, je vous en livre deux : "HoBracadabra", "La cuisine HoBtits oignons". A vous de trouver les autres !
Les chambres spacieuses sont décorées avec goût, conservant le charme de l'ancien mais avec tout le confort moderne. On aime particulièrement marcher pieds nus sur cette moelleuse moquette, s'allonger sur le large lit à baldaquin, la tête posée sur ces nombreux coussins et contempler le plafond orné de magnifiques poutres.
Question nourriture, le Hob n'est pas en reste. Pour le dîner, nous avons fait le choix de manger directement au restaurant du Hob. Pour vous mettre l'eau à la bouche, je vous partage nos choix.
Entrée :
Samoussas de chèvre de la ferme du petit Franchesse, amande et mesclun : 14€
Velouté de butternut et œuf parfait : 9€
Plat :
Daube de joue de bœuf au vin de Saint-Pourçain, mousseline de maïs, fraicheur de cresson : 16€
Dessert :
Le fruit de saison dans tous ses états (et nous étions sur de la clémentine) : 11€
Pour le petit déjeuner, c'est un grand buffet composé d'une multitudes de pains, gâteaux, viennoiseries qui nous est proposé. Des confitures maisons accompagnent ces pâtisseries. Mais le salé est également présent avec charcuteries, fromages, œufs ... Et on peut presser soi-même son orange. Toujours meilleur qu'un jus en bouteille, non ? Vous imaginez bien que nous étions ravis de ce buffet de qualité pour débuter notre journée de découverte !
Tarif : Chambre Deluxe 154€ la nuit (petit-déjeuner inclus)
Où manger ?
Sur cette première partie de séjour, nous avons testé un restaurant emblématique de Moulins.
Le Grand Café de Moulins est un établissement historique situé à Moulins, célèbre pour son association avec Coco Chanel, la célèbre créatrice de mode française. Gabrielle Chanel, plus connue sous le nom de Coco Chanel, a fréquenté ce café à l'époque où elle vivait à Moulins, avant de devenir une icône mondiale de la mode.
Le Grand Café, ouvert en 1899, est un exemple remarquable de l'architecture de la Belle Époque avec ses miroirs, ses boiseries, et son décor opulent qui évoque l'atmosphère de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Ce café était un lieu de rencontre populaire pour l'élite locale et les artistes de l'époque, y compris Chanel, qui y passait du temps avant de lancer sa carrière dans la mode.
Coco Chanel a vécu à Moulins dans ses jeunes années et y a commencé sa carrière en tant que chanteuse de cabaret. C'est également à Moulins qu'elle a ouvert sa première boutique de chapeaux, grâce à l'aide financière d'un de ses admirateurs. L'atmosphère et l'élégance du Grand Café ont probablement influencé ses premières créations et son sens du style.
Aujourd'hui, le Grand Café de Moulins est toujours en activité et attire des visiteurs désireux de découvrir un lieu chargé d'histoire et d'élégance, et de marcher sur les traces de Coco Chanel. Il offre une expérience unique pour savourer un repas ou une boisson dans un cadre qui rappelle une époque révolue, témoignant de l'histoire de la mode et de la culture française.
Tarif : plat du jour à partir de 13,50€/pers
Notre avis sur ce département
Ces deux premiers jours dans l'Allier Bourbonnais ont été fort instructifs et captivants. Ces hauts lieux de l'Histoire de France nous ont permis de découvrir l'origine de la dynastie des Bourbons qui verra naitre de nombreux rois de France.
Mais plus que ça, c'est aussi un territoire magnifique avec de jolis villages authentiques et des activités de plein air à pratiquer.
Je vous en dis plus dans le prochain article à paraitre.
Vous l'aurez compris, l'Allier a beaucoup à offrir et j'ai déjà hâte d'y retourner pour le découvrir plus encore.
En Allier Bourbonnais, l'Auvergne se teinte d'azur et d'or !
Vos retours
J'espère que cet article vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à l'épingler sur Pinterest et à me laisser un commentaire. Je me ferai un plaisir de vous répondre.
Très bel article qui nous permet de découvrir toute la richesse architecturale de la région. C'est impressionnant cette richesse dans les décors. Une région à découvrir sans aucun doute. 😍