Vous connaissez mon amour pour les métiers d'art. J'ai pu vous en parler dans différents articles. Aussi, lorsque je suis allée à Troyes pour découvrir la ville et que j'ai appris que son histoire est intimement liée à l'art du vitrail, je n'avais qu'une idée en tête : visiter la Cité qui lui est consacrée pour en apprendre plus sur cet art.
"Il n'est peut-être pas de canton en France qui renferme des vitres peintes aussi précieuses et en si grand nombre que la ville de Troyes en Champagne et ses environs." P. LE VIEIL, l'Art de la peinture sur verre et de la vitrerie, 1774
Je vous embarque avec moi pour une visite haute en couleurs, en lumière et en design.
Bienvenue à la Cité du Vitrail de Troyes.
Sommaire
Comment est élaboré un vitrail ?
Les différentes techniques de travail du verre
Le vitrail à travers les siècles
Bonus sur la cité du vitrail
Le vitrail en Champagne
Infos pratiques pour organiser sa visite à la cité du vitrail
Vos retours sur cet article
Comment est élaboré un vitrail ?
L'art du vitrail, avec ses couleurs vibrantes et ses motifs complexes, semble parfois émaner d'une dimension mystique. Mais derrière chaque œuvre spectaculaire se cache un processus méticuleux et laborieux, où l'art et la technique se marient pour donner naissance à des chefs-d'œuvre de lumière et de couleur. Plongeons ensemble dans les coulisses de la création d'un vitrail, où se mêlent tradition, innovation et passion.
La création d'un vitrail est une aventure collective, où se côtoient des savoir-faire rares et précieux, fruits d'une longue formation.
Partons à la rencontre des hommes et des femmes qui font le vitrail. Suivons chacune des étapes de création, depuis l'intimité du travail en atelier jusqu'à la pose sur le chantier. Découvrons l'immense richesse de cet art et la capacité de ses acteurs à se renouveler sans cesse, jusqu'à aujourd'hui.
La commande
La commande est le point de départ de la réalisation d'un vitrail : expression d'un désir d'une personne ou d'une communauté (le pouvoir : l’État, les collectivités ; le clergé ; les particuliers), elle se traduit le plus souvent par un contrat passé entre le commanditaire et le peintre qu'il a choisi. Ce document, dont la forme varie selon les époques, permet d'identifier les acteurs de la création.
L'atelier du peintre verrier
C'est au sein de l'atelier qu'est pensé et créé le vitrail.
Le maître des lieux est le peintre verrier, qui rassemble autour de lui les savoir-faire nécessaires à la réalisation.
Un espace a été reconstitué dans la Cité du Vitrail et se veut une évocation de l'ambiance qui règne dans les ateliers, autour de quelques éléments de mobilier emblématiques, souvent utilisés par des générations de peintres verriers.
L'apport de lumière : A toutes les époques, les ateliers sont largement ouverts sur l'extérieur. Les baies vitrées répondent à un besoin de lumière pour dessiner, peindre, et surtout, choisir ses verres en lumière naturelle. Devant les baies, on trouve le plus souvent des systèmes de présentation pour les échantillons de verre et panneaux de vitraux.
La bibliothèque peut prendre plusieurs formes. Faite sur mesure ou meuble ancien, elle contient des ouvrages divers qui peuvent servir à l'inspiration pour la création ou comme simple source de connaissance. Selon la personnalité du maître des lieux, on y trouve des revues spécialisées, des livres anciens, des ouvrages techniques, mais aussi des ouvrages de philosophie, de littérature, d'histoire, des recueils photographiques ...
Le mur à dessin : Les murs de l'atelier servent au moment de l'élaboration du carton. Un grand carton y est accroché et le peintre peut intervenir directement dessus. Une échelle ou un escabeau sont utilisés pour accéder aux parties hautes. Utilisant d'abord uniquement le crayon, le peintre verrier peut aussi, à partir du XIXe siècle, s'aider d'une lanterne pour projeter une image à l'échelle choisie. Aujourd'hui, le numérique apporte de nouvelles solutions.
Le casier à verres : Il s'agit d'un meuble en bois ou en métal. Il est le plus souvent fait sur mesure et peut monter jusqu'au plafond. Le casier à verres est l'emblème de l'atelier. C'est ici que le peintre verrier vient choisir ses verres. La constitution du stock de verres est aussi souvent un objet de fierté pour l'atelier, qui peut acheter ou récupérer des fonds de verres anciens avec lesquels les restaurations sont effectués.
La table du peintre est le lieu central de la création. Jusqu'à l'invention de la table lumineuse rétroéclairée, le peintre travaillait à la verticale, le panneau posé sur un chevalet, devant une fenêtre. Une partie de son matériel est ici présentée : pot de pinceaux, peintures prêtes à être utilisées (palette de grisaille et d'émaux), banc de peintre, pièce de verre en cours de peinture ...
L'inspiration et la conception
Tout commence par une étincelle d'inspiration. Que ce soit pour orner une église historique, embellir une maison privée ou créer une œuvre d'art contemporaine, chaque vitrail est le fruit d'une vision créative. Les artistes et les artisans puisent leur inspiration dans diverses sources : l'architecture environnante, la nature, la spiritualité ou même les émotions humaines.
Une fois l'idée conceptualisée, le processus de conception débute. Les esquisses initiales prennent vie sous la forme de dessins détaillés, où chaque couleur, chaque motif est soigneusement planifié. C'est une étape cruciale où l'harmonie visuelle de l'œuvre est définie, tout en tenant compte des contraintes techniques et esthétiques propres au vitrail.
La sélection des matériaux
Le choix des matériaux est essentiel pour la réussite d'un vitrail. Traditionnellement, le verre utilisé est du verre coloré, souvent fabriqué à la main selon des techniques ancestrales. Chaque couleur est obtenue en ajoutant des oxydes métalliques au verre en fusion, créant ainsi une palette infinie de nuances.
Outre le verre, d'autres éléments entrent en jeu, tels que les métaux pour le support structurel, les pigments pour les détails peints et le plomb pour l'assemblage des pièces de verre. La qualité et la compatibilité de ces matériaux sont cruciales pour garantir la durabilité et la beauté du vitrail final.
Le travail artisanal
Vient ensuite la phase la plus laborieuse : la fabrication proprement dite du vitrail. Les artisans verriers découpent soigneusement chaque pièce de verre selon les contours dessinés, en utilisant des outils spécialisés tels que des coupe-verre et des meules diamantées. Chaque morceau est ensuite meulé et poli pour obtenir des bords lisses et parfaitement ajustés.
L'assemblage des pièces se fait traditionnellement avec du plomb, qui est soudé pour former des lignes solides et élégantes. Cette étape requiert une grande précision et un sens aigu de l'esthétique, car chaque jointure contribue à l'unité visuelle de l'ensemble.
La cuisson et l'installation
Une fois le vitrail assemblé, il est soumis à une cuisson à haute température dans un four spécialisé, processus appelé "fondre". Cette étape permet de fixer les pièces de verre et de consolider la structure du vitrail. Parfois, des techniques supplémentaires telles que la peinture à la grisaille ou la dorure à la feuille d'or sont utilisées pour ajouter des détails et des nuances supplémentaires.
Enfin, une fois le vitrail terminé, il est prêt à être installé dans son lieu de destination. Que ce soit une fenêtre d'église, une porte d'entrée ou un mur décoratif, l'installation requiert à nouveau une expertise technique pour garantir la stabilité et la sécurité du vitrail, tout en préservant sa beauté visuelle.
Les différentes techniques de travail du verre
Le soufflage du verre
Le verre des vitraux n'est généralement pas produit dans l'atelier, mais dans des verreries spécialisées.
Il peut être soufflé à la bouche, de façon traditionnelle, selon une technique existant depuis l'Antiquité. Il peut aussi être coulé, moulé, laminé, étiré ou flotté. Le verre peut être teinté dans la masse par l'ajout d'oxydes métalliques dans le verre en fusion.
Le manchon est soufflé à la bouche en une forme de bouteille. Il est teinté dans sa masse. Le souffleur utilise une canne à laquelle il impulse un mouvement circulaire. Cette rotation donne aux couleurs un aspect fouetté. Le manchon est ensuite découpé et ouvert en une plaque de verre assez régulière. Il pèse plusieurs kilos.
Pour obtenir une cive, le souffleur cueille avec sa canne un peu de verre en fusion dans un creuset placé dans le four. C'est la "paraison". Il tourne la canne en soufflant : avec la force centrifuge, la boule devient un plateau légèrement irrégulier. Le point de jonction avec la canne laisse dans le verre une marque appelée "boudine".
La peinture sur verre
L'une des étapes de la constitution d'un vitrail est de peindre sur le verre.
"Peindre le verre, c'est essentiellement modifier sa translucidité. Tandis que le peintre de tableaux compose des nuances en mélangeant ses couleurs, le peintre verrier choisit de verres teints sur lesquels il distribue l'ombre et la lumière." Jean LAFOND, historien du vitrail
Le peintre verrier dispose de trois grandes familles de substances colorées : la grisaille, le jaune d'argent et les émaux.
La grisaille est utilisée depuis le Ve siècle. Elle est principalement composée d'oxydes de fer. Mélangée le plus souvent à de l'eau pour être appliquée au pinceau, elle est ensuite cuite à 620°C. Son aspect final est mat et opaque : la grisaille est faite pour être lue en contre-jour, tout comme le réseau des plombs.
Le jaune d'argent : Il apparaît autour de 1300. Il s'agit d'une poudre d'argent pure ou sous forme de sels, mélangée à de l’œuf battu ou à de l'ocre pour être posée au pinceau. A la cuisson (à partir de 550°C), il pénètre dans la couche supérieure du verre, par "cémentation". Il est alors parfaitement transparent. Sa teinte peut aller du jaune citron à l'ambre foncé.
Les émaux : Ils apparaissent sur le vitrail au XVe mais se développent surtout au XVIIe siècle. L'émail se présente sous forme de poudre de verre coloré, mélangée à de l'eau ou de l'essence pour être posée au pinceau. Sa couleur varie selon l'oxyde métallique présent dans le verre. Après cuisson (entre 580° et 650°C), il forme une fine couche colorée, transparente et brillante, qui adhère au verre support.
Après le travail de couleur, vient le travail de texture. Et pour cela, le peintre verrier dispose de plusieurs pinceaux. Les pinceaux du peintre verrier sont sensiblement les mêmes qu'au Moyen Age. "Blaireau", "putois", ... : ils prennent le nom des poils des animaux qui les composent.
Les peintures sont composées de poudre de verre (le fondant) et d'oxydes métalliques qui assurent la durabilité des couleurs. Elles sont posées au pinceau et cuites : le fondant vitreux enrobe alors les oxydes métalliques et les fixe au verre support.
Le "petit bois" : Pour faire entrer la lumière dans le dessin, créer des volumes, souligner un détail par un trait de lumière, on enlève partiellement la grisaille avant cuisson. Chaque peintre verrier fabrique ses outils pour ce faire : bâtonnet de bois, pointe métallique, brosse usée, plume d'oiseau ...
Le putois est une brosse ronde à poils durs avec une extrémité plate. Tapoté sur le verre, il laisse des petits points juxtaposés, variant en densité et en taille selon le degré d'humidification de la grisaille et le médium utilisé (eau, essence, etc.). Il donne un aspect granuleux au fond.
Source : ISSUU
Le trainard est un pinceau aux poils très longs, en martre ou en petit-gris, qui permet de réaliser le trait. On peint au trainard avec un appui-main pour donner de la stabilité au geste.
Source : ISSUU
Le blaireau est une brosse à poils longs et souples, dont l'extrémité est large et épaisse. Balayé dans tous les sens sur le verre, le blaireau répartit la grisaille en aplat uniforme ou dégradé. Il donne à la grisaille un aspect lisse et velouté.
Source : ISSUU
Le vitrail à travers les siècles
Le vitrail est un art monumental, un jeu de composition avec la lumière dans une architecture, qu'il contribue à clore, éclairer, magnifier et à laquelle il donne un sens.
La Cité du Vitrail propose un parcours qui traverse quatorze siècles. Découvrons la place que tiennent le département de l'Aube et la Champagne dans cette histoire. Voyons comment l'art du vitrail évolue avec l'architecture qui l'accueille mais aussi et surtout avec l'histoire de ceux qui le créent.
IVe-Xe siècles
Les découvertes archéologiques permettent de reculer la date de l’apparition du vitrail : les premiers fragments connus, localisés en France, remontent aujourd'hui au IVe siècle.
Toutes les composantes essentielles de cet art sont fixées dès cette époque : le lien avec l'architecture, l'art de la composition, le rôle graphique et structurel du réseau de plomb, la coloration du verre dans la masse ...
XIe-XIIe siècles
A partir du XIe siècle, une nouvelle théologie de la lumière se développe dans les écoles monastiques comme celles de Cluny ou de Citeaux.
Colorée ou non, elle devient l'enjeu principal de la conception de l'édifice. La forme de la fenêtre change pour accueillir des vitraux toujours plus hauts, qui guident l’œil et l'âme vers le ciel.
XIIIe siècle
Dans la quête spirituelle de lumière au Moyen Age, l'architecture de Saint-Urbain de Troyes marque un tournant. Grâce à de nouveaux principes de construction - voûte sur croisée d'ogives et arcs boutants - et des renforts métalliques, le mur est presque complètement évidé pour y placer d'immenses vitraux. Une véritable "cage de lumière" est ainsi créée.
1300
Vers 1300, une invention bouleverse la pratique du vitrail. Des sels d'argent sont posés sur le verre et lui donnent, après cuisson, une teinte jaune transparente et éclatante. Ils permettent aux peintres d'apporter de la couleur sur le verre et d'alléger le réseau de plombs. Un champ de possibilités immense s'ouvre, dont l'exploration se poursuit encore aujourd'hui.
XVe siècle
A partir de 1450, le vitrage prend une place grandissante dans les habitations. Il se substitue à d'anciens modes de clôture tels les volets en bois ou les toiles cirées. Dans les pièces principales, des images peintes embellissent la fenêtre : scènes religieuses, profanes ou armoiries affirment le statut social du commanditaire, ses aspirations ou ses goûts littéraires.
La forme de la fenêtre se stabilise à la fin du Moyen Age. La "croisée" est constituée de plusieurs parties vitrées séparées par un remplage de pierre qui lui donne sa forme de croix. Elle ouvre sur les pièces principales. La hiérarchisation des espaces intérieurs est ainsi rendue visible de l'extérieur. Menuiseries, serrureries et vitreries contribuent au caractère ornemental de la fenêtre.
Le "beau XVIe siècle"
Le vitrail champenois méridional connaît une période particulièrement faste autour de 1500, entre Moyen Age et Renaissance.
Considérée comme un "âge d'or", cette période de paix et de prospérité économique est favorable à l'enrichissement des grandes familles et à l'émulation entre commanditaires.
De nombreux artistes s'implantent à Troyes. Un dialogue entre les arts s'instaure : l'architecture, la peinture, la sculpture, l'orfèvrerie et le vitrail se répondent.
XVIIe siècle
L'évolution des pratiques et des modes ainsi que le besoin de faire entrer une lumière plus claire dans les édifices entraînent une raréfaction des commandes de vitrail et une chute du nombre d'ateliers partout en France.
Toutefois, des exceptions subsistent, notamment à Troyes, autour de quelques ateliers. Le plus célèbre est celui de Linard Gontier et ses fils.
Linard Gontier (1565 - après 1642) fonde à Troyes l'atelier le plus prolifique de son époque. Il réalise entre 1620 et 1624 les 43 verrières de l'hôtel des Arquebusiers, construit pour le gouverneur de Champagne. Elles constituent le plus grand ensemble de vitraux civils connu à ce jour en France. Les scènes peintes forment un précieux témoignage historique des règnes d'Henri IV et Louis XIII.
XIXe siècle
Au XIXe siècle, la prise de conscience patrimoniale s'allie à une formidable inventivité technique, dont les expositions universelles sont la vitrine. L'art du vitrail connaît par conséquent un regain créatif visible aussi bien dans les réalisations nouvelles que dans les restaurations.
De très nombreux ateliers s'implantent dans l'Aube, qui devient une région pionnière dans la redécouverte de l'art du vitrail.
Bonus sur la Cité du Vitrail
La Cité du Vitrail a été installée dans l'ancien Hôtel-Dieu-le-Comte. En visitant la Cité du Vitrail, il nous est offert l'opportunité de découvrir cet écrin architectural d'exception.
Découvrez l'histoire de ce remarquable ensemble du XVIIIe siècle, classé Monument historique, au travers d'une série de 9 panneaux jalonnant le parcours d'exposition.
L'apothicairerie
Ne manquez surtout pas l'étonnante Apothicairerie, parmi les plus belles de France,
et son laboratoire qui retrace la longue histoire de l'Hôtel-Dieu-le-Comte : depuis sa fondation au XIIe siècle par le comte Henri Ier Le Libéral jusqu'à sa transformation en Cité du Vitrail par le Conseil départemental de l'Aube en 2022.
Les apothicaires de l'époque y préparaient et y vendaient des remèdes à base de plantes médicinales, de minéraux et d'autres substances naturelles.
L'intérieur de l'apothicairerie est richement décoré avec des boiseries sculptées et des étagères remplies de pots en faïence et en verre. Ces contenants, parfois magnifiquement peints et étiquetés, renfermaient des herbes, des poudres, des onguents et des élixirs.
Pots et boites pharmaceutiques : collection exceptionnelle de pots en faïence et boîtes pharmaceutique en bois peint du XVIe au XVIIIe siècle, ornés de motifs floraux ou de scènes mythologiques, ils sont à la fois esthétiques et fonctionnels.
Balances et instruments de mesure : utilisés pour peser avec précision les ingrédients.
Livres et manuscrits : certains textes anciens sont encore visibles, contenant des recettes et des formules médicinales d'époque.
La Cité du Vitrail, installée dans l'Hôtel-Dieu-le-Comte, abrite également une collection exceptionnelle de vitraux allant du Moyen Âge au 21ème siècle. La juxtaposition de l'apothicairerie avec les œuvres de la Cité du Vitrail crée une expérience culturelle riche et variée, mettant en lumière l'art et la science dans l'histoire de Troyes.
Le lustre
La visite de la Cité du vitrail commence tout en haut de l'escalier. Lors de son ascension, vous serez impressionné par le lustre monumental en verre qui l'orne.
Imaginé par Alain Vinum, maître verrier troyen et consultant, ce lustre unique se compose de 24 manchons de verre (jaune, rouge-orangé et brun). Il s'agit de bouteilles en verre soufflées à la bouche par la verrerie de Saint-Juste (Loire) spécialement pour cette création. Habituellement transformés en feuille de verre, ces manchons constituent la matière première du vitrail. Ici, ils sont détournés de cette fonction pour devenir un objet décoratif monumental.
La chapelle
Finissez votre visite de la Cité du vitrail avec la chapelle historique ornée de peintures murales, vitraux et mobilier liturgique. Retrouvez des œuvres monumentales comme une création contemporaine de Fabienne Verdier ou des vitraux pour Notre-Dame de Paris.
Le vitrail en Champagne
Depuis la cathédrale de Troyes jusqu'aux modestes églises rurales, le département de l'Aube en Champagne réunit une collection de vitraux unique en Europe de plus de 10.000 m² de vitraux du XIIe à nos jours, répartis dans environ 350 édifices. Ils fondent la légitimité d'une Cité du Vitrail à Troyes, dans l'Aube. Sillonnez les routes auboises à la découverte de cet extraordinaire patrimoine, grâce à la Route du Vitrail, une Web application gratuite.
Plus de 65 édifices religieux et civils à explorer. Des photos, des vidéos et de multiples fonctionnalités pour accompagner votre découverte in situ au gré de vos envies.
Dans Troyes même, un court circuit découverte vous permettra de découvrir certains de plus beaux vitraux de la ville. Je vous propose de me suivre.
Première halte à la Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Deux chefs d’œuvre (parmi tant d'autres) sont à contempler : le pressoir mystique ainsi que les prophètes.
Dirigeons-nous à la Basilique Saint-Urbain pour observer le magnifique cycle de la passion du Christ.
Puis c'est dans l'église Saint-Pantaléon que nous pénétrons pour découvrir la représentation de Saint-Jacques à la bataille de Clavijo.
On quitte momentanément les églises pour franchir les portes du Musée de Vauluisant pour pénétrer dans la salle du vitrail où se trouve le portrait d'un homme portant une coiffe ornée d'animaux.
Pour clore ce circuit découverte les vitraux de Troyes, je vous invite à vous diriger vers le chœur de l'église Sainte-Madeleine pour découvrir la légende de Saint-Eloi.
Un fascicule disponible à l'office du tourisme ou à la cité du vitrail détaille chacune des œuvres citées ci-dessus. Prenez le temps de bien les observer afin d'en comprendre leur histoire.
Infos pratiques pour organiser sa visite à la cité du vitrail
Venir à la cité du vitrail
Adresse : 1 rue Roger Salengro 10 000 Troyes
Parking gratuit : 22 rue des Trois Ormes 10 000 TROYES, 500 m, 6 min à pied
Possibilité de venir en train (TER). 1h30 à partir de Paris. La gare est située à 1,1 km, 15 min à pied de la cité du vitrail.
L'ensemble du musée est accessible aux personnes à mobilité réduite
Horaires d'ouverture
La cité du vitrail est ouverte du mardi au dimanche.
Les horaires varient en fonction de la saison :
de 10h à 18h du 1er avril au 31 octobre
de 10h à 17h du 1er novembre au 31 mars.
Tarifs
Adultes :5€
Gratuit pour les moins de 26 ans, les personnes en situation d'handicap et leur accompagnateur, les demandeurs d'emploi ....
Où réserver ?
Les réservations en ligne sont fortement conseillées. Je vous mets le lien juste ici.
Vos retours sur cet article
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